Educate these children

Publié le par Gianni Tefana

Educate these children

 We can make a difference

 The star fish Story

 Once upon a time there was a wise man Who used to go the ocean to do his Writing. He had a habit of walking on the beach before he began his work. One day he was Walking along the shore .As he looked down the beach,he saw a human figure moving like dancer.He smiled to thing of someoneWho would dance to the day . So he began to walk faster to catch up.As he got closer,he saw that it was a young man and the young man wasn’t dancing,but instead he was reachingdown to the shore picking up something and very gently trowing it into the ocean……

 

 Histoires de Bahá'u'lláh
(extraites d'une compilation de 'Alí-Akbar Furútan)

L'amour venant de la connaissance, comme disaient, avec Pythagore, les anciens philosophes grecs, il me semble utile de connaître ces quelques traits du caractère humain ainsi que du pouvoir divin de la Manifestation suprême à divers moments de Sa vie. Puisse cette petite sélection rendre le Bien-Aimé de tous nos cœurs encore plus proche de nos âmes !
Jean Sévin


I. ENFANCE ET JEUNESSE (1817-1843)

1.- La mère de la Beauté bénie était si captivée par Lui qu'elle ne pouvait pas contenir son émerveillement de son comportement. "Cet enfant ne pleure jamais", disait-elle ; "il est différent des autres bébés qui pleurent, crient et ne restent jamais tranquilles dans leur enfance..."
(Abdu'1-Bahá')


2.- A l'âge de cinq ou six ans, la Beauté bénie eut un rêve qu'Il décrivit à Son père. Dans ce rêve, il se trouvait dans un jardin. D'énormes oiseaux L'attaquaient de toutes parts, mais ne pouvaient Lui causer aucun mal. Il alla ensuite dans la mer et alors qu'Il nageait, les oiseaux de l'air et les poissons de la mer l'attaquèrent, mais sans Lui nuire.

Son père demanda à un voyant renommé d'interpréter le songe. "Ce rêve veut dire", répondit le voyant, "que l'Enfant sera le fondateur d'une grande Cause, et que tous les dirigeants et les érudits du monde entier L'attaqueront, mais, de la même façon que les oiseaux et les poissons, ils ne pourront pas Lui faire de mal. Il sera victorieux sur tous."
(Abdu'l-Bahá)


3.- Quand Bahá'u'lláh eut sept ans, un jour Sa mère considérait l'élégance de son allure alors qu'il marchait de ci de là, et dit : "Il est un peut court de taille", mais Son père répliqua : "Ceci n'a aucune importance. Ne connais-tu pas Sa compétence et Ses capacités ? Une telle intelligence ! Et une telle perception ! C'est une flamme de feu. Même jeune comme Il est, Il surpasse les hommes mûrs."

Lorsque des problèmes difficiles faisaient l'objet de discussions et que personne ne paraissait capable de les résoudre, la jeune Beauté bénie en fournissait la solution.
(Ishr'aq-Khávari)


4.- Alors qu'Il était encore enfant, la Beauté bénie observa qu'un percepteur du gouvernement, à trois différentes occasions, avait abordé Son père et demandé, d'une manière injuste et cruelle, le paiement d'impôts. Incapable de supporter l'injustice de tout ceci, bien qu'encore dans sa tendre enfance, Bahá'u'lláh monta Son cheval et sa chevauchée dura deux jours jusqu'à Téhéran. Arrivé là, Il chercha à faire licencier le percepteur injuste et tyrannique. Il arriva à obtenir les papiers nécessaires à cette destitution et Il retourna chez Ses parents.
(Mémoires du Dr. Diyá Baghdádi, citant les paroles d 'Abdu'l-Bahá)


5.- Un jour, la jeune Beauté bénie était présente à une réunion convoquée par Mirzá Nazar-'Ali, le murshid soufi (guide spirituel) qui était plus que très estimé à la cour de Muhammad Sháh que le Premier Ministre lui-même, Háji Mirzá Aqási. Mirzá Nazar-'Ali en était arrivé au point de son discours qu'il revendiquait ceci : "Je serai le dernier à occuper le siège de la connaissance mystique; la succession des grands occupants de ce siège se terminera avec moi, car j'ai atteint un tel degré de résignation que si Jésus-Christ Lui-même apparaissait soudain à la porte d'entrée, ce fait n'altérerait en rien mon état d'esprit."

Tous s'inclinèrent en murmurant leur assentiment sauf Bahá'u'lláh, Qui s'adressa à l'orateur ainsi : "Jináb-i-Hakim, Je vous poserai une question et Je vous prie instamment de me donner une réponse véridique. Si, sans votre accord, le rideau se levait et que l'exécuteur royal, glaive en main s'approche de vous, est-ce que ça n'affecterait pas votre calme ?"

Après un moment de réflexion, Mirzá Nazar-'Ali répondit : "Si, cela m'affecterait."

"En ce cas", affirma Bahá'u'lláh, "Vous n'auriez donc pas du faire une telle revendication."
(Nabil)


6.- L'Ancienne Beauté possédait une propriété dans le village de Qúch-Hisar près de Téhéran qui était réputée pour son climat agréable. Un jour que le Premier Ministre; Háji Mirzá visitait ce village, il fut si attiré par la beauté de la propriété qu'il demanda à Bahá'u'lláh de la lui vendre. Bahá'u'lláh répliqua: "Si cette propriété appartenait à moi seul, J'accepterais avec joie votre désir, car ce monde évanescent - beaucoup plus que ce petit village - n'a aucune valeur à Mes yeux et Je n'y suis aucunement attaché. Mais il existe d'autres personnes, y compris des mineurs, qui la partagent avec Moi. Consultez-les sur votre intention; s'ils sont d'accord, nous agirons selon votre désir."
(Nabil-i-A'zam)


II. EXIL DE BAHA'U'LLAH D'IRAN (1844-1853)

7.- A Badasht, les quatre-vingt-un disciples qui s'étaient rassemblés pour le congrès étaient les invités de l'Ancienne Beauté depuis le jour de leur arrivée jusqu'à leur départ: personne n'eut le droit de contribuer de leur part à quoi que ce fut.
(Nabil-i-A'zam)


8.- Une nuit à 'Amul, alors que Bahá'u'lláh était en route pour rendre visite aux bábis assiégés au fort de Shaykh Tabarsi, accompagné de quelques-uns de Ses amis y inclus Mulla Báqir-i-Tabrizi, Háji Mirzá Jáni de Káshán et Mirzá Yahya, Son demi-frère, ils furent arrêtés et détenus par les autorités du gouvernement. Les prêtres demandaient à grands cris leur mise à mort, jusqu'à ce que le gouverneur par intérim très embarrassé et s'efforçant de les retenir jusqu'à l'arrivée du gouverneur en titre, donna l'ordre de les faire bastonner. A ce moment, Bahá'u'lláh intervint. "Ce ne sont que mes compagnons", dit-Il, "et ils ne sont pas à blâmer. Punissez-Moi à leur place". La Beauté bénie reçut une bastonnade si violente que Ses pieds saignèrent."
(Nabil-i-A'zam)


9.- La Beauté bénie a relaté ceci : "Un jour, l'Amir-Nizám exprima le désir de Nous voir et, lors de la rencontre, il fit cordialement remarquer ceci : "Je suis bien conscient du fait que si ce n'avait pas été grâce à votre aide et votre appui que vous avez accordés à Mullá Husayn et aux autres disciples ( du Báb ) durant le siège de la forteresse de Shaykh Tabarsi, ils n'auraient jamais été capables de résister aux forces gouvernementales durant une période de sept mois. Nous ne pouvions pas, néanmoins, discerner les raisons de votre participation, et il est regrettable que le Sháh et le pays n'aient pas bénéficié de vos immenses mérites. Je viens juste de me rendre compte que du fait qu'étant donné que le Sháh est parti pour Isfahán, il serait bien que vous puissiez séjourner quelque temps aux saints tombeaux de Karbilá et de Najaf. Au retour du Sháh, c'est mon intention de vous conférer une situation ministérielle."

La Beauté bénie déclina poliment le poste au gouvernement. Il accepta toutefois la suggestion de faire ce voyage et, après quelques jours, partit pour Karbilá.
(Nabil-i-A'zam)


10.- Bahiyyih Khánum, la fille de Bahá'u'lláh, a fait mention du jour suivant alors qu'elle avait six ans :

Nous étions à notre maison de campagne et mon Père était absent; c'était au moment de l'attentat contre la vie du Sháh par un jeune bábi demi-fou. Soudain un serviteur arriva en courant vers notre mère avec un air très affligé. "Le Maître, le Maître !", cria-t-il. "Il a été arrêté ; je L'ai vu. Il a marché plusieurs kilomètres et Ses pieds étaient nus et en sang. Ils L'ont battu. Ses vêtements sont déchirés, et Il a des chaînes autour du cou."

Le visage de ma mère pâlit de plus en plus. Nous, les enfants, étions terriblement effrayés et nous avons pleuré amèrement.
(Lady Blomfield)


11.- Alors que la Beauté bénie était emmenée de Zargandih en Shimrán (une région estivale au nord de Téhéran) jusqu'au donjon de Siyáh-Chál, elle fut la cible de la calomnie, ridiculisée, bombardée de pierres, frappée de coups de bâton ou de tout ce que la foule pouvait ramasser le long de la route. Parmi les assaillants se trouvait une vieille femme qui, une pierre à la main, n'arrivant pas à suivre la file, priait les gardes de l'escorte de ne pas l'empêcher d'obtenir sa récompense spirituelle. La voyant, Bahá'u'lláh demanda aux gardes de permettre que cette femme âgée puisse, elle aussi, réaliser son désir.
(Nabil-i-'Azam)


12.- Dans une de Ses Tablettes, 'Abdu'l-Bahá décrit l'incident résumé ici :

Lorsque l'Ancienne Beauté fit son premier voyage à Bagdad en 1851, un certain jeune du nom d' 'Abdu'l-Vahháb, un des plus fermes bábis eut le privilège d'entrer en présence de Bahá'u'lláh. Il Lui demanda de guider son père, Háji 'Abdu'l-Majid, qui, aussitôt arrivé en présence de Bahá'u'lláh, devint croyant.

Quand arriva pour Bahá'u'lláh le temps de retourner à Téhéran, 'Abdu'l-Vahháb désirait ardemment L'accompagner, mais Bahá'u'lláh donna ce conseil : "Comme tu es fils unique, tu dois rester avec ton père ; ceci te sera compté comme si tu étais avec Moi durant mon voyage."

Après le départ de Bahá'u'lláh pour Téhéran, le chagrin d' 'Abdu'l-Vahháb augmenta et il devint inconsolable. Son père, réalisant la cause de la détresse de son fils, lui dit: "O mon fils ! Bien que je ne puisse pas supporter d'être séparé de toi un seul instant, néanmoins je ne peux pas étouffer ton zèle et ton impatience. Tu dois partir immédiatement pour Téhéran."

C'est gai et joyeux qu'était ce jeune homme lorsqu'il arriva à. Téhéran, aussitôt après l'attentat contre la vie du Sháh; mais à peine était-il entré dans la capitale qu'il fut arrêté et enchaîné dans le Siyáh-Chál, où il se trouva en présence de l'Ancienne Beauté. Quelques jours après, quand le geôlier vint le chercher pour être exécuté, ce jeune homme se leva, radieux, embrassa les mains de la Beauté bénie, dit adieu à ses amis emprisonnés et dansa tout le long de la scène de son martyre.

Lorsque les nouvelles de cet épisode arrivèrent aux oreilles du père d' 'Abdu'l-Vahháb, il se prosterna et rendit grâces pour le fait que son fils avait été sacrifié dans le sentier de Dieu Tout-Puissant.
(Makátib-i-'Abdu'l-Bahá)


13.- 'Abdu'l-Bahá a raconté cette histoire de Son enfance :

Un jour, durant l'emprisonnement de la Beauté bénie, j'ai beaucoup insisté pour qu'on m'emmène Le voir. Finalement, je fus conduit jusqu'à la prison, accompagné d'un serviteur. Après que les gardiens nous aient dirigés vers le lieu de son confinement, le serviteur me hissa sur ses épaules et me porta. Je pouvais distinguer une pente inclinée qui menait à un endroit sombre. Nous commencions à descendre deux groupes de marches qui suivaient la petite porte d'entrée, mais bientôt nos yeux ne pouvaient plus rien discerner. Au milieu de l'escalier, la voix bénie atteignit soudain nos oreilles: "Ne l'amenez pas ici." Aussi sommes-nous retournés et avons-nous attendu que les prisonniers soient amenés dans la cour. Tout à coup, on amena la Beauté bénie, Qui était enchaînée aux autres. Et quelle terrible chaîne ! A cause de son poids énorme, il pouvait à peine se mouvoir. Ce fut pour moi un bien triste moment qui brisait le cœur.
(Zarqáni)


14.- D'un souvenir de Bahiyyih Khánum :

Durant l'emprisonnement de la Beauté bénie dans le Siyah-Chal, il était tombé si malade qu'il ne pouvait pas manger de la nourriture consistante. Ma mère était profondément inquiète et, pendant le voyage difficile à Bagdad après Sa relaxation, elle essayait toujours de trouver le moyen de lui procurer une nourriture convenable. Un jour qu'elle avait pu obtenir un peu de farine, ce soir-là, dans le caravansérail, elle Lui confectionna un gâteau sucré, mais, hélas, dans le noir, elle prit le sel pour du sucre et le gâteau fut immangeable.
(Lady Blomfield)


III. RESIDENCE A BAGDAD ET SULAYMANIYYIH (1853-1863)

15.-  Après la révolte de Nayriz, Mirzá Muhammad-Taqi, un des premiers disciples du Báb, et un homme en haute estime à Nayriz, fit si violemment battu et torturé qu'il ne pouvait qu'à peine se mouvoir. Il arriva quand même à se traîner jusqu'aux limites de Nayriz avant de tomber sur le sol comme un corps inanimé et il s'endormit Voici l'histoire relatée par lui-même :

Alors que je dormais, je rêvais à l'Ancienne Beauté. Bien que je ne L'aie jamais vue, j'étais pourtant certain de qui il s'agissait et qu'Elle était à Bagdad. Bahá'u'lláh m'adressa ces paroles : "En dépit des grandes blessures que tu as endurées, Nous t'avons accordé Notre protection pour que tu restes vivant. Ne sois pas attristé et viens à Moi à Bagdad."

"Mais je n'ai pas d'argent", répliquais-je, "et je suis incapable de me tenir sur mes pieds."

"As-tu confiance en Dieu ?" dit-Il ensuite, à quoi je répliquais : "J'ai toujours compté sur Dieu."

A ce moment, je me suis réveillé, et à mon grand étonnement j'ai vu qu'une caravane avait établi son campement sur les rives de la rivière même où je m'étais endormi. Il se trouva qu'il s'agissait de pèlerins se rendant à Karbilá, parmi lesquels plusieurs étaient venus à pieds de Kirmán.

Quelqu'un sortit d'une tente, et à ma grande surprise, vint directement vers moi et me demanda de le suivre. Paralysé par l'étonnement, je restais figé sur place. Il répéta ses paroles ; je le suivis et pénétrais sous la tente. Là se tenaient plusieurs personnes qui prêtaient attention à un homme d'allure saisissante qui, en signe de respect à mon égard, se leva et puis me fit asseoir à côté de lui. "Pendant la nuit", me dit-il, "j'ai rêvé que l'Imám Husayn m'avait chargé de prendre soin d'une personne de la même apparence et des même traits que je remarque en vous, et il me dit : "Cet Háji est mon hôte. il devrait vous accompagner à Karbilá." Aussi bien, vous êtes mon hôte jusqu'à Karbilá."

Et c'est ainsi que, sans l'introduction et les formalités d'usage, ce distingué gentleman me prit avec lui et il faisait souvent cette remarque : "L'Imám vous a guidé vers moi et a souligné que je devais vous montrer la plus grande hospitalité."

Quand nous atteignîmes Bagdad, je lui dis : "C'est ici que nous nous séparons." Il répliqua que je devais l'accompagner jusqu'à Karbilá, mais je lui expliquais que le même personnage béni qui m'avait confié à vos soins était également venu à moi en rêve et m'avait invité à aller à Bagdad. Aussi, resterai-je ici, et ne poursuivrai pas mon voyage jusqu'à Karbilá.

A ces mots, mon hôte pâlit et sur un ton d'excuse, répliqua : "A dire vrai, l'Imám Husayn m'a donné l'ordre de vous emmener jusqu'à Bagdad." Et, avec la plus grande amabilité, il me fit ses adieux.

Lorsque je suis arrivé en présence de la Beauté bénie, j'ai reconnu qu'il s'agissait du même saint personnage que j'avais vu en rêve, et j'eus la faveur de profiter de Sa grâce sans limite."
(Nabil)
(Plus tard, la Sourate de Sabr (Patience) fut révélée pour ce même Háji Muhammad-Taqi. Il mourut à Andrinople durant les derniers jours de Bahá'u'lláh en cette cité.)


16.- Alors qu'il vivait sur une montagne appelée Sar-Galú, au-dessus de Sulaymániyyih, la Beauté bénie rencontra un jour un étudiant de l'école de Khániqáh qui était assis au bord de la route et qui pleurait amèrement. Quand Il me demanda la raison de son chagrin, le garçon expliqua : "Aujourd'hui, notre maître a donné à tous les autres garçons un modèle de calligraphie, mais il m'a renvoyé et je n'ai pas de modèle." "Si tu m'apportes ton papier et ta plume", lui suggéra aimablement Bahá'u'lláh, "Je te ferai un modèle."

Quand, à son retour à l'école, le garçon montra le spécimen de l'écriture exquise de Bahá'u'lláh aux professeurs et aux étudiants, tous furent étonnés et, alors que la copie passait de mains en mains, les nouvelles se répandirent à travers Sulaymániyyih, suscitant curiosité et admiration de la part de tous ceux qui la voyaient.
(Nabil)


17.- A Sulaymániyyih, pendant une année, la Beauté bénie s'enferma elle-même presque exclusivement dans une hutte en pierres en gardant ses portes fermées.
(Mémoires inédites du Dr. Diyá Baghdádi, rapportant des paroles d 'Abdu'l-Bahá)


18. Les jours de la Beauté bénie à Bagdad se passaient généralement de cette manière: après le thé du matin, qui était servi dans une chambre intérieure (l'andarúni), il allait dans le bírúni, la partie extérieure de la maison qui servait de pièce de réception. C'était là que les croyants se réunissaient en Sa présence. Tantôt assis, tantôt en marchant de ci de là, Il passait trente minutes à une heure avec eux.

Après cela, Il allait à pieds, accompagné par deux croyants, au café de Siyyid Habib-i-'Arab dans la vieille cité de Bagdad, un lieu autrefois fréquenté par des officiels et autres personnes de haut rang. Son but était d'enseigner la Foi de Dieu et de promouvoir la Cause divine. Un certain nombre d'habitants et de nombreux autres qui cherchaient à Le voir se heurtaient là pour être en Sa présence et bénéficier de Ses paroles. Le café était fréquenté par des hommes distingués, et son propriétaire Siyyid Habib, bien que non croyant, affichait envers la Beauté bénie une humilité que rien ne surpassait.

A la suite de ces discussions, qui duraient souvent plus d'une heure, Bahá'u'lláh retournait dans Sa maison où, l'après-midi, il recevait les amis. Plus tard, il se rendait à nouveau au café, revenant chez Lui au coucher du soleil. Une fois de plus les croyants se réunissaient dans les pièces extérieures de la maison, restant en Sa présence jusqu'à environ deux heures après la tombée de la nuit quand ils s'en allaient.

Outre Ses compagnons, des chefs religieux, dignitaires et fonctionnaires notables de Bagdad rendaient visite à Bahá'u'lláh, mais il n'alla jamais chez eux. Les gens de toutes les couches de la société avaient l'habitude de Lui soumettre les problèmes qui les rendaient les plus perplexes.
(Mémoires d'Ustrád Muhammad-'Aliy-i-Salmáni)

Publié dans giannitefana

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